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Cancale, la perle de la baie du Mont-Saint-Michel

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La présence humaine à Cancale est attestée depuis le Paléolithique. L’érosion de la mer a permis de mettre jour un gisement de silex de cette époque et d’autres découvertes prouvant une occupation jusqu’à l’âge du bronze. Cette charmante station balnéaire est depuis devenue très prisée et nombreux sont ceux qui cherchent à acheter un appartement à Cancale.

De Cancavene à Cancale

En 1032, Cancale apparaît pour la première fois sous le nom de Cancavene lorsque les terres portant ce nom sont données aux moines du Mont-Saint-Michel par les parents du Duc Alain III, en même temps que le port de Porz Pican et l’église Saint-Méen.

Ce nom trouverait ses origines dans l’ancien breton où « conq » signifie anse et « aven », rivière. En effet, à l’époque, le Guyoult charriait le limon du marais de Dol dans le chenal de la « Vieille Rivière », entre la pointe du Grouin et l’Île des Landes, et dont le cours fut dévié à la suite de l’assèchement des zones humides au Moyen Âge.

Le bourg est à l’origine une enfilade de maisons édifiées le long de petites ruelles autour de l’ancienne église Saint-Méen et qui forment le centre administratif où le sénéchal rend la justice chaque semaine. C’est aussi l’endroit où les agriculteurs de la proche région se réunissent lors du marché hebdomadaire pour vendre leur production.

Le bourg, coincé entre de vastes propriétés séculaires appartenant aux négociants malouins, ne s’étend pas et les maisons se serrent les unes contre les autres pour occuper le minimum d’espace.

À la fin du 19e siècle, la propriété Bellevue est vendue, ce qui permet à la ville de s’étendre vers le sud où des terrains sont mis à disposition des particuliers et une nouvelle église est construite. Le développement immobilier continue de progresser et un nouveau centre-ville voit le jour.

Du port de pêche à la ville touristique du 20e siècle

Du 17e au 20e siècle, la ville fournit des milliers de marins qui servent sur les terre-neuviers malouins, les navires de commerce, les vaisseaux du roi et corsaires. Les marins cancalais ont été la cheville ouvrière des armateurs malouins et la chapelle intérieure de la nouvelle église où est gravé le nom des 517 marins disparus en mer depuis 1846 prouve le lourd tribut que la ville a payé à la mer.

Au 20e siècle, les traditions, les habitudes et les méthodes de travail évoluent. Les bisquines disparaissent au profit d’un nouveau type de bateau mieux adapté à la pêche côtière qui apparait avec les débuts de la motorisation. Les derniers terre-neuviers construits dans les chantiers cancalais sont livrés après la grande grève des marins de 1911. Les bancs d’huîtres se réduisent petit à petit et cèdent la place à l’ostréiculture moderne.

La dégustation des fameuses huîtres de Cancale, la situation du port situé au creux d’une anse pittoresque, l’authenticité des rues des quartiers anciens et les régates de bisquines attirent de nombreux promeneurs qui arpentent le chemin de ronde et les plages de sable.

Les promeneurs d’un jour se transforment en vacanciers qui y passent l’été en famille, apportant à la ville une nouvelle prospérité par le tourisme.

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