Un marché en transition, entre neuf et ancien
Alors que 2025 touche à sa fin, le marché immobilier français affiche des signes de reprise prudente. Après deux années de tension liées à la remontée des taux, la confiance revient peu à peu, portée par une demande plus qualitative et un contexte de taux stabilisés.
Les acheteurs sont de retour, les vendeurs ajustent leurs attentes, et les volumes repartent à la hausse, notamment dans les grandes villes régionales et les zones littorales attractives.
Les tendances nationales : un redressement mesuré
Selon les données consolidées de novembre 2025 :
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Le volume de transactions devrait atteindre environ 925 000 ventes sur l’année, en hausse de +8 % par rapport à 2024.
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Les prix se stabilisent à l’échelle nationale, avec une légère hausse de +1,5 % sur un an pour les appartements anciens et +1,2 % pour les maisons.
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Le taux moyen des crédits immobiliers s’établit à 3,1 %, un niveau stable qui redonne de la visibilité aux ménages.
Les banques se montrent toujours prudentes, mais les conditions de financement se sont assouplies pour les dossiers solides. Le retour progressif des primo-accédants est un signe positif pour l’équilibre du marché.
Immobilier ancien : la confiance revient
Des volumes en hausse
Le marché de l’ancien bénéficie d’un rebond d’activité : plus de 10 % de ventes supplémentaires en 2025 par rapport à l’année précédente.
Les appartements anciens retrouvent la faveur des acquéreurs, notamment dans les villes à taille humaine, tandis que les maisons individuelles séduisent toujours les familles.
Des prix stabilisés mais sélectifs
Les prix se maintiennent dans la majorité des régions, avec toutefois un écart croissant entre biens de qualité et biens énergivores.
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Les logements classés A, B ou C au DPE se vendent jusqu’à 15 % plus cher que ceux nécessitant des travaux.
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Les biens à rénover trouvent preneur uniquement à condition d’un prix ajusté et d’un potentiel clair.
Les acheteurs recherchent désormais des valeurs refuges durables : emplacement, performance énergétique et qualité architecturale.
Immobilier neuf : offre tendue, demande ciblée
Le neuf reste sous pression. Les mises en chantier ont reculé de -8 % en 2025, conséquence directe du ralentissement du secteur de la construction.
Mais cette rareté alimente paradoxalement la valeur patrimoniale du neuf, en particulier dans les grandes métropoles et sur le littoral.
Avantages du neuf en 2025
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Conformité aux normes environnementales RE2020,
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Charges maîtrisées et meilleure performance énergétique,
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Possibilité de bénéficier d’aides fiscales ou de TVA réduite selon les zones.
Les investisseurs se positionnent sur des programmes à forte demande locative — logements étudiants, résidences secondaires ou logements familiaux bien situés.
Perspectives pour 2026
Les experts anticipent une consolidation du marché plutôt qu’une flambée.
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Les taux devraient rester stables entre 3 % et 3,3 %,
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Les volumes continuer à progresser légèrement,
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Les politiques publiques se concentrer sur la rénovation énergétique et le logement durable.
La France entre dans une ère immobilière plus raisonnée : acheter pour habiter, plus que spéculer.
Rennes : la métropole bretonne toujours en mouvement
Rennes confirme son statut de valeur sûre du marché immobilier.
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Les prix dans l’ancien se stabilisent autour de 4 400 à 5 000 €/m², selon le quartier.
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Les programmes neufs, bien que plus rares, se vendent rapidement, surtout dans les secteurs de La Courrouze, Beauregard, Cesson-Sévigné ou ViaSilva.
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L’arrivée continue de nouveaux habitants, notamment jeunes actifs et familles, entretient la demande locative.
Rennes séduit par sa mixité urbaine et verte : une métropole connectée à Paris en 1h25, mais où la qualité de vie reste au cœur du projet urbain.
Saint-Malo : la cité corsaire, refuge patrimonial
À Saint-Malo, l’immobilier reste synonyme de prestige et de rareté.
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Dans l’Intra-Muros, les prix dépassent souvent 8 000 €/m², tirés par la demande pour les résidences secondaires.
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En périphérie (Paramé, Rochebonne, Saint-Servan), les prix se stabilisent autour de 5 000 à 6 000 €/m².
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Les programmes neufs, peu nombreux, se concentrent sur des emplacements premium, souvent avec vue mer ou prestations haut de gamme.
Le marché malouin reflète parfaitement les tendances nationales : rareté de l’offre, exigence des acheteurs, et attrait patrimonial durable.
Zoom sur le neuf et l’ancien en Bretagne
Le neuf
Les constructions neuves se raréfient, mais les projets qui voient le jour sont hautement qualitatifs.
Rennes et Saint-Malo accueillent plusieurs opérations labellisées RE2020, avec des logements sobres en énergie, terrasses végétalisées et matériaux biosourcés.
Les investisseurs y trouvent des produits sûrs à long terme, malgré des prix d’entrée plus élevés.
L’ancien
L’immobilier ancien reste le moteur principal du marché breton.
Les maisons de ville, appartements de caractère et demeures en pierre continuent d’attirer une clientèle en quête d’authenticité.
La rénovation énergétique devient un levier majeur : isolation, chauffage bas carbone, valorisation patrimoniale.
En 2025, les biens rénovés se vendent 30 % plus vite que ceux à rénover.
En novembre 2025, l’immobilier en France — et plus particulièrement en Bretagne — retrouve un équilibre porteur.
Le neuf et l’ancien se complètent : l’un incarne la durabilité, l’autre la valeur patrimoniale.
De Rennes la dynamique à Saint-Malo l’intemporelle, le marché offre encore de belles opportunités à ceux qui savent conjuguer raison, passion et anticipation.
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